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Le lecteur a pu prendre conscience du fait que l’on ne pouvait pas présenter le protocole SIP sans introduire un minimum de concepts. Ainsi dans une première partie nous avons défini le mode client-serveur (UAC/UAS, PS, RS, LS, RG…), les requêtes (INVITE, REGISTER, ACK, CANCEL, BYE…) et réponses (codes d’états et reason-phrases) associées, les adresses SIP (TO, FROM, CONTACT…) et le format des messages (en-têtes et Corps du message). Bien entendu il aurait été inutile de développer toutes ces notions sans les appliquer a des exemples concrêts d’ouverture de sessions SIP. Un tel approfondissement nous a permis de répondre aux questions que nous nous sommes constament posées lors de la rédaction de ce rapport : comment s’établissent les appels entre 2 ou plusieurs utilisateurs et quels mécanismes interviennent. Dans une seconde partie, nous avons étudié la place du protocole SIP, récent, face aux protocoles concurrents matures (H323 et Megaco) déjà utilisés afin d’en extraire, dans une troisième et dernière partie, les atouts potentiels de SIP : sa simplicité, rapidité et légèreté d’utilisation bien que ce protocole soit très complet (securité, codage). Toutefois, pour s’imposer, SIP devra faire ses preuves et convaincre les investisseurs; ce qui devrait se faire aisément étant donnée l’avance de SIP sur ses concurrents en matière de sécurité des messages entre autres.